Edito d’août 2021

“La mer, quand vient le temps des vacances

C’est le temps de la danse entre tes bras toutes les nuits

Et si j’ai le cœur tout retourné

Là je t’embrasserai jusqu’à la fin de l’été”

 

Niagara, « l’amour à la plage »

 

 

Quelle est la nature profonde des vacances ?

Prendre congé relève-t-il de la distraction – c’est-à-dire littéralement une forme d’absence au monde – ou du temps « vide », ayant vocation à nous permettre de nous régénérer pour revenir faire face à nos diverses obligations ?

Et si, au contraire, le sens des vacances nous orientait dans une autre direction ?

Et si l’action de contempler, flâner, musarder, badiner ou vagabonder n’était tout simplement pas l’un des chemins les plus sûrs pour nous réconcilier avec le monde ?

L’imaginaire, la sensibilité et le plaisir seront à même de reprendre leurs droits si l’on garde à l’esprit que « la vie réelle se porte mieux si on lui donne ses justes vacances d’irréalité », comme l’écrivait Bachelard.

La « vie réelle », c’est certes la réalité d’un monde parcouru par la fièvre des polémiques et des excès de tous ordres, et dont le spectacle donne parfois bien des frissons.

Mais c’est également un monde que nous devons habiter, ce qui implique une forme d’accord, pour ne pas dire d’harmonie.

Loin d’être un simple répit, une parenthèse ou un détail de l’existence, les vacances doivent nous permettre de restaurer les conditions de la joie, du bonheur et du bien commun.

C’est – peut-être – ce que certaines Loges ont en tête quand elles organisent des « événements de l’été », que nous avons le plaisir de vous présenter dans cette Newsletter estivale.

Lors de chacun de ces moments, mais aussi dans la présence des êtres qui vous sont chers, vous pourrez voir le ciel étoilé.

Et vous y plonger.

 

Edouard Habrant

Le 3 août 2021