« Par-dessus le maillet » Lydie G. Son mari souhaitait entrer en Franc-Maçonnerie, une décision qui l’interpellait…

La Franc-Maçonnerie elle ne connaissait pas… Dans le doute, étape par étape, ils ont progressé ensemble. Après bien des incertitudes, aujourd’hui la jeune femme positive et répond à nos questions.

Comment avez-vous accepté l’idée que votre mari devienne Franc-Maçon ? 

Sans me positionner, j’étais très partagée. Je ne connaissais pas la Franc-Maçonnerie… Société très discrète… préjugés…, je m’interrogeais. Je savais que depuis très longtemps mon mari s’y intéressait et tout particulièrement au symbolisme et à la spiritualité qui s’en dégage. Je ne voulais pas m’opposer à quelque chose qu’il voulait faire : j’ai confiance en lui. Il m’a montré quelques articles de presse ; j’ai découvert que nous avions des amis très proches qui étaient Francs-Maçons depuis longtemps et avec qui nous avons échangé. Nous avons parlé librement. Au fur et à mesure ma « peur » s’est vite estompée.

Aujourd’hui, votre mari est Franc-Maçon. Vous semblez positiver. Quel est votre point de vue ? 

Mon mari a été initié il y a quelques mois et mon avis est tout à fait favorable. Oui, je positive. Il a déjà évolué dans ses réflexions. Il travaille sur lui pour aider les autres. Cet esprit maçonnique l’a fait progresser. Je comprends également la discrétion ; c’est une bonne chose qui peut faire avancer l’humain avec pondération et sagesse. Nous en avons bien besoin dans la société actuelle. La Franc-Maçonnerie est à mon sens une belle école de la vie.

Pensez-vous devenir Franc-Maçon vous-même ? 

Je dois avouer ma timidité, mon côté pudique et pour l’heure je ne m’en sentirais pas capable. Je pense que je n’ai pas le niveau. « Je me sous-estime » affirme une de mes amies qui est à la Grande Loge Mixte de France. Elle n’a sans doute pas tort ; ce qui est fou c’est que j’ai tendance à pousser les gens en avant, à leur apprendre à croire en eux et à se faire confiance. Laissons faire les choses et qui sait, un jour je serai peut-être la Sœur de mon mari !

Propos recueillis par Nicole Guignard.